Depuis plus de 10 ans, je vis pour cet art qu’on appelle le hash making. Tout ce que mes voyages et rencontres m’ont appris se reflète aujourd’hui dans les résines que je propose sur La Plaquette.
Le Dry Sift, ou Dry Hash, fait partie des premières techniques que j’ai apprises. Et pourtant, encore aujourd’hui, c’est une extraction qui me fascine par sa simplicité, sa pureté et son histoire.
Alors ➡️ qu’est-ce que le Dry Hash exactement ? Comment est-il fabriqué ? Et pourquoi est-il si différent des autres haschichs ?
Je vous invite à explorer avec moi les secrets de cette résine ancestrale.
Le Dry Hash, c’est quoi ?
ATTENTION ❗ Le terme Dry Hash désigne à la fois une méthode de fabrication et le produit final qui en résulte.
Pour faire simple : Le Dry Sift, c’est une méthode d’extraction à sec qui donne naissance au dry hash.
Les origines du Dry Hash
Le Dry Hash est l’une des plus vieilles formes de haschich connues.
Il est né bien avant les machines, les presses modernes ou les sacs à ice. Ses racines remontent aux montagnes de l’Atlas au Maroc jusqu’aux vallées reculées d’Afghanistan.
À l’époque, les cultivateurs frottaient délicatement les fleurs de cannabis séchées sur des tissus ou des tamis pour en récupérer son pollen.
💡 Les trichomes tombaient naturellement de la fleur, formant une poudre dorée qu’on appelait or noir, tant elle était précieuse.
Ce savoir-faire, transmis de génération en génération, a posé les bases de ce qu’on appelle en 2025 le Dry Hash ou hash « sec ».
Le Dry Hash moderne
Encore aujourd’hui, un bon Dry Hash est une résine obtenue sans eau, glace ou solvant, mais uniquement par le tamisage à sec des fleurs de cannabis ou de CBD.
💡 Cette méthode permet de ne récupérer que les trichomes les plus riches de la fleur, sans sa matière végétale (inutiles a la consommation) et de les préserver sans altérations.
Le tout pour profiter de la richesse naturelle de la plante de cannabis dans une résine ultra-pure et aromatique.
En 2025, on voit apparaître une version plus moderne et précise du dry sift : le Static Hash, une méthode d’extraction par électricité statique qui pousse encore plus loin la pureté du tamisage. On vous l’explique ici : Qu’est-ce que le Static Hash ?
Le Dry Hash est de plus en plus connu et recherché pour son respect de la plante et la richesse de ses arômes.
Dry Sift et Dry Hash, est-ce la même chose ?
Pas tout à fait ❗
➡️ Le Dry Sift, c’est le matériau brut : le kief pur ou pollen obtenu après tamisage.
➡️ Le Dry Hash, c’est le produit final : ce même kief, mais pressé pour former une plaquette de résine.
En d’autres termes, le Dry Sift est l’âme, le Dry Hash est le corps.
💡 Pour en savoir plus sur les bases de la fabrication du hash, découvrez notre article : Comment est fabriqué le hash ?
Comment fabriquer du dry hash ? Guide par étapes
Avec le temps, les outils de la fabrication d’un dry hash ont évolué. Mais l’esprit reste.
Avec les bons gestes, le bon matos et un peu de patience, vous pouvez produire un dry hash propre et aromatique 👊
✅ Étape 1 : Choisir les bonnes fleurs
Le principe : pas de bon hash sans bonne matière première. On cherche des fleurs bien affinées (curées), sèches mais pas trop, et surtout riches en trichomes visibles à l’œil nu.
↪︎ Comment faire chez vous : privilégiez des fleurs compactes, résineuses, bien cultivées. Stockez-les au frais quelques heures avant de commencer ❗ Le froid aide les trichomes à se détacher sans casser.
✅ Étape 2 : Préparer l’espace et le matériel
Le principe : on a besoin de calme, de propreté, et surtout d’un tamis adapté. Les mailles doivent être entre 70 et 150 microns selon le niveau de finesse recherché.
↪︎ Comment faire chez vous :
- Installez-vous sur une surface lisse, type plateau en inox, verre ou plastique alimentaire.
- Utilisez de préférence un cadre de tamis professionnel en bois ou en métal, équipé d’une maille comprise entre 70 et 150 microns.
- D’après mon expérience, les tamis en 120 microns offrent le meilleur équilibre ❗ Ils laissent passer la majorité des trichomes tout en retenant efficacement les fragments de matière végétale.
- Une boîte à pollen (type boîte à tamis multiples) fonctionne très bien aussi pour un usage maison.
- Si vous n’en avez pas, un tissu filtrant en nylon alimentaire ou un bas de filtration type bubble bag peut dépanner, à condition qu’il soit propre, bien tendu et de maille adaptée (100 microns idéalement). Mais le résultat sera souvent moins fin et moins pur.
✅ Étape 3 : Tamisage à sec
Le principe : le tamisage, c’est un geste doux. Pas de brutalité. On fait glisser les fleurs sur le tamis, on les frotte doucement, ou on utilise des vibrations légères.
↪︎ Comment faire chez vous : placez quelques grammes de fleurs sur le tamis et frottez-les délicatement.
- Travaillez par sessions courtes pour éviter que les impuretés tombent avec les trichomes.
- Plus c’est lent, plus c’est pur ❗
- Astuce : faites-le dans une pièce fraîche (15 °C idéalement), pour éviter que les trichomes ne fondent ou collent.
✅ Étape 4 : Récolte et tri du kief
Le principe : ce qui tombe sous le tamis, c’est le dry sift. Mais toutes les passes ne se valent pas. Les premières sont les plus pures. Les suivantes contiennent plus de végétal.
↪︎ Comment faire chez vous : Collectez le kief entre chaque session. Triez-le si vous le pouvez :
- gardez les premières passes pour les usages nobles (vaporisation, pressage)
- les suivantes pour enrichir un joint ou faire du hasch basique.
✅ Étape 5 : Conserver ou presser
Le principe : le dry sift peut être fumé tel quel ou pressé pour devenir du dry hash. ❗ Le pressage va lier les trichomes entre eux et développer les arômes.
↪︎ Comment faire chez vous :
- Pour le consommer en dry sift : conservez-le dans un pot hermétique, à l’abri de la lumière.
- Pour le presser : utilisez une presse manuelle ou vos mains (en chauffant légèrement le kief dans un sac plastique entre deux surfaces planes).
- Allez-y doucement. Trop de chaleur, et vous perdez les terpènes.
Tu veux vraiment faire ça bien ? Travaille lentement. Sens ce que tu fais. Écoute la plante.
Et si vous n’avez pas l’âme d’un hash maker, pas d’inquiétude. On sait exactement où vous pouvez trouver un vrai dry hash 😉👇
Où acheter du bon Dry Hash de CBD ?
Soyons honnêtes : sur le marché, peu de producteurs maîtrisent vraiment l’art du dry sift artisanal. Trop souvent, on vous vend du hash sec qui n’a de « dry » que le nom.
Chez La Plaquette, on fait les choses autrement. On sélectionne nos fleurs à la main, on tamise nous-mêmes, et chaque lot est pressé avec soin à 120 microns, sans chaleur excessive, pour préserver toute la richesse des trichomes.
Après des années de recherches et de perfectionnement, nous sommes fiers de vous présenter un dry sift hash CBD encore jamais vu en Suisse ➡️ Dry Hash Cookies – 33 % CBD 🏆
Avec plus de 10 ans d’expérience dans le hash making, notre promesse est simple : vous proposer des résines 100 % suisses, 100 % naturelles, et aux vraies saveurs de cannabis qu’on aime 👊 Explorez nos toutes nos créations dont le Static Hash et Le 3x filtré ici ➡️ Nos hash de CBD Suisses
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Conclusion : Le Dry Sift, c’est l’origine du hash
Quand je tamise, je me reconnecte à l’essence même du hashish. Le Dry Sift Hash, c’est un retour aux sources, une méthode brute, mais subtile, qui rend hommage à la plante dans ce qu’elle a de plus noble.
Chez La Plaquette, on ne fait pas du hash pour suivre une mode. On le fait par amour, avec rigueur, en mettant notre expérience au service de chaque gramme que vous tenez entre vos doigts.
Si vous aussi, vous cherchez un hash qui a du sens, du goût, de la profondeur, alors je vous invite à explorer notre sélection.
À bientôt,
Mickaël
Hash maker et fondateur de La Plaquette